Selon quel principe cet appareil fonctionne-t-il ?
Préambule
L’appareil inventé par M. Wilhelm Mohorn en 1985 et breveté en 1994 assèche les murs humides « victimes » de remontées capillaires. Cette technologie fonctionne uniformément avec succès dans plus de 47’000 bâtiments européens.
Le fonctionnement de ce système repose sur des lois naturelles qui, si elles n’ont été que très peu explorées jusqu’à présent, n’en sont pas moins réelles.
Ondes gravomagnétiques
L’inventeur mentionne l’existence d’ondes « gravomagnétiques » qu’il définit de la manière suivante dans son livre La révolution technologique dans le traitement des remontées capillaires — de titre original Angriffsziel Altbauten – Zerstörung durch Erdfeuchte. Wie rette ich mein Gebäude? :
J’ai inventé ce terme en 1991 lorsque j’ai découvert que la structure de l’onde que j’examinais était composée de deux éléments essentiels : une onde magnétique et une onde gravitationnelle. L’onde magnétique tourne autour de l’axe de propagation…
Une onde gravitationnelle tourne également autour de ce dernier — il s’agit d’une nouveauté dans les sciences physiques. Toute la structure énergétique s’articule autour d’une onde porteuse faite d’une énergie provenant de l’espace.
Comparez cela avec une onde électromagnétique : les éléments magnétiques composant cette onde sont similaires à ceux du modèle gravomagnétique. L’onde gravitationnelle par contre est ici substituée par une onde électrique. Ce sont là les éléments connus de la structure d’une onde électromagnétique. Ce qui est nouveau, c’est le concept d’une onde porteuse autour de laquelle s’articulent les choses, tel que présenté dans le modèle d’une onde gravomagnétique.
Les ondes gravomagnétiques sont évidemment présentes dans la nature…
Énergie de l’espace
Au sujet de l’énergie provenant de l’espace M. Wilhelm Mohorn écrit :
Les Védas mentionnent l’existence d’une énergie cosmique qui remplit tout l’univers. Elle est désignée comme l’énergie primaire de l’univers et fait partie de toutes les autres formes d’énergie physique à un degré plus ou moins fort. Elle est omniprésente et s’appelle aussi énergie de l’espace, car elle est bien sûr omniprésente dans l’espace.
Elle traverse la matière sans effort, a une fréquence élevée, est vraiment plus rapide que la lumière et de toute évidence interagit avec diverses formes de la matière comme une planète, des machines ou des appareils. Elle est donc convertie en d’autres formes d’énergie et se manifeste à travers ces dernières. Cette énergie semble inépuisable — un fait qui la distingue clairement de toutes les formes d’énergie connues jusqu’à présent.
Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne la loi de conservation de l’énergie selon laquelle une forme d’énergie est convertie en une autre uniquement lorsque la forme d’énergie originale a entièrement disparu.
Il semblerait que l’énergie de l’espace n’est jamais réduite et ne disparaît certainement pas même après plusieurs milliards d’années. La Terre continue de tourner. Le soleil et tous les autres corps célestes continuent leur mouvement. Cela pourrait difficilement marcher en l’absence d’un « apport d’énergie permanent ».
Cette énergie est disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre et semble posséder un gigantesque potentiel. Le problème auquel se heurte le physicien est que cette énergie ne peut pas être mesurée directement. En fait, nous croyons qu’il ne sera jamais possible de la mesurer directement. Seules ses manifestations peuvent être mesurées…
Comme mentionné précédemment, cette énergie « se manifeste » ou agit comme une onde porteuse pour les ondes électromagnétiques et gravomagnétiques. L’énergie que nous appelons de nos jours énergie de l’espace avait été nommée « énergie tachyon » par Nikola Tesla, l’un des inventeurs et physiciens les plus illustres des XIXème et XXème siècles.
Observation d’une réalité
Si ces explications vous semblent simplistes, insuffisantes ou dénuées de fondement, vous devez comprendre que M. Wilhelm Mohorn présente dans son livre une solution pratique destinée avant tout aux personnes confrontées à des murs « victimes » de remontées capillaires. Un utilisateur final observe directement le système Aquapol et vérifie qu’il est en effet parfaitement opérationnel, c’est ce qui est le plus important pour lui.
Rares sont ceux qui étudient le cycle de Carnot en thermodynamique avant de se décider à conduire une voiture équipée d’un moteur à combustion interne, n’est ce pas ? Ces voitures roulent et leur conducteur sait qu’elles fonctionnent parce qu’il observe qu’elles roulent !
La théorie
Pour les esprits plus exigeants, nous vous référons au physicien français M. René-Louis Vallée, ingénieur diplômé de l’École Supérieure d’Électricité et directeur du département de mesures électroniques du CEA à Saclay de 1955 à 1976. Il est l’auteur d’un ouvrage remarquable, L’énergie électromagnétique matérielle et gravitationnelle, dans lequel il affirme :
La découverte la plus importante est certainement celle de milieux constitués d’énergie électromagnétique diffuse à haute concentration, responsables des forces d’inertie et des accélérations gravifiques — découverte qui ouvre la voie à de nouvelles recherches…
Nous pensons cependant que ces phénomènes en rapport avec la structure intime de la matière et la physique en général, comme avec l’astronomie et la cosmologie, ne peuvent plus, désormais, ignorer l’existence des milieux électromagnétiques diffus qui semblent constituer la trame de notre univers, nous obligeant, dans certains domaines, à une révision profonde de nos conceptions scientifiques.
Dans son raisonnement, M. René-Louis Vallée aboutit à trois résultats particuliers et nouveaux où l’on voit que les énergies gravitationelle et électromagnétique sont en fait inséparables :
L’énergie équivalente à la masse se confond avec l’énergie potentielle de gravitation Vg :
Toute onde électromagnétique transverse est accompagnée d’un champ de gravitation γ qui a pour expression :
Pour de faibles variations, l’énergie potentielle de gravitation Vg obéit à l’équation de propagation :
Vg | énergie potentielle de gravitation |
c | vitesse de la lumière |
ε | permittivité diélectrique du lieu considéré |
μ0 | perméabilité magnétique du vide |
γ | champ de gravitation |
ρ | densité d’énergie |
t | temps |
E | champ électrique |
H | champ magnétique |
k | constante de gravitation |
ρm | densité d’énergie matière au lieu considéré |
Conclusion
M. Wilhelm Mohorn, en inventant le déshumidificateur Aquapol, confirme l’existence des milieux électromagnétiques diffus et de la nature électromagnétique des champs de gravitation prédits par M. René-Louis Vallée.
L’énergie de l’espace de M. Wilhelm Mohorn correspond à l’énergie contenue dans les milieux électromagnétiques diffus de M. René-Louis Vallée.
La nature électromagnétique du champ de gravitation terrestre fait que ce dernier, sous certaines conditions, se propage dans l’espace sous la forme d’une onde composite telle que l’onde « gravomagnétique ».
Il reste encore beaucoup à découvrir sur ce sujet nouveau, très prometteur et riche en perspectives technologiques. Bien qu’il ne soit pas encore complètement codifié, il n’y a aucune raison de le rejeter ni de se priver de ses applications pratiques.